Les 1001 différences de la culture des affaires franco-néerlandaise
Maîtriser une langue étrangère signifie bien plus qu’en connaître les mots. Les bonnes choses ne font pas forcément toujours les bonnes affaires.
Langage feutré ou direct
Chaque pays, chaque culture a son propre mode d’emploi. Les francophones communiquent ainsi de façon implicite, faisant la part belle à la diplomatie. Les néerlandophones, quant à eux, sont les champions du langage explicite et direct. Là où le francophone invite à pas feutrés son interlocuteur à lire entre les lignes, le néerlandophone dit haut et fort ce qu’il pense. Ces deux modes de communication diamétralement opposés peuvent donner lieu à des malentendus. Le francophone jugera ainsi son interlocuteur néerlandophone inamical, sans-gêne, voire grossier. Le néerlandophone sera agacé par l’apparente lenteur ou les propos trop vagues de son partenaire francophone. Buro-Bureau connaît les deux cultures et vous aide à faire prospérer vos affaires sur le marché néerlandophone de façon optimale, dans une atmosphère de compréhension mutuelle.
Volets fermés ou rideaux grands ouverts
À la différence des néerlandophones, naturellement extravertis, les francophones se montrent plus réservés, plus discrets. Ils protègent davantage leur vie privée et ferment leurs volets le soir venu. Les néerlandophones, pour leur part, aiment vivre rideaux grands ouverts, au propre comme au figuré. Ils n’ont pas de secrets et chacun peut partager leur quotidien. Ce sont des marchands par excellence : ils sont curieux, expansifs et attirés par tout ce que l’étranger peut leur offrir. Ce n’est pas pour rien que la langue néerlandaise est aussi riche en mots étrangers!
Hiérarchie ou consensus
En France et en Wallonie, les entreprises et institutions sont organisées de façon strictement hiérarchique. Le processus de décision est centralisé et personne ne met en doute (ou très rarement) la parole de son supérieur. Il en va autrement chez les néerlandophones, qui abhorrent toute forme d’autorité ou de hiérarchie. Ceux-ci privilégient la concertation, l’échange d’idées et la prise de décision par consensus (le fameux « modèle polder »). Là où le francophone vouvoie et écoute son chef avec respect, le néerlandophone tutoie à tout vent et n’hésite pas à interrompre son supérieur s’il a une meilleure proposition, relançant au besoin le débat. Buro-Bureau se fait fort de mettre à profit ces différences pour faire fructifier vos affaires.
Autour d’une table ou sur Facebook
Les néerlandophones utilisent régulièrement l’internet et les médias sociaux, que ce soit en affaires, à des fins de publicité ou dans le cadre de leur vie privée. lls s’y épanchent sans réserves. C’est moins (voire pas du tout) le cas des francophones. Pourtant, eux aussi aiment savoir à qui ils ont à faire avant de conclure un marché. Pour apprendre à connaître leurs interlocuteurs, ils ne consultent pas leur page Facebook, mais les invitent à partager un repas. Nombreux sont les contrats qui, en France et en Wallonie, sont signés autour d’une table. Ce genre d’invitations met souvent les néerlandophones mal à l’aise, eux dont la culture culinaire est limitée (ils déjeunent d’un sandwich) et qui sont souvent pressés d’en finir pour être de retour à la maison vers 18h00, l’heure du traditionnel repas chaud en famille. Buro-Bureau est familier de ces coutumes et vous donne des conseils judicieux en vue de maximaliser le résultat de vos négociations.